Une des plus renommée curiosité du palais d’Ambre, est la Galerie des Miroirs, malgré le fait qu’elle ne soit indiqué dans aucun guide ni ouvrage. Elle semble disparaître d’un lieu pour apparaître dans un autre, semble plus longue dans un sens que dans l’autre. Elle est composée d’innombrable miroirs. Littéralement innombrable. Lorsque l’on essaie de les compter, on n’obtient jamais deux fois le même chiffre. Les flammes de multiples bougies parfumées fixées dans des candélabres en argent papillonnent dans toutes les directions, se reflétant dans les miroirs courbes, opaques, polis, teints, déformants, immenses, minuscules, et ainsi à l’infini. Nul ne sait ce qui est à l’origine ne ce phénomène, mais s’y aventurer peut être dangereux.
Le visiteur, humant au passage les fragrances des bougies parfumées, perçoit parfois des présences subliminales au sein des reflets : des entités qui s'évanouissent dès que le regard s'attarde sur elles. Il est d'ailleurs préférable de ne pas réveiller les génies assoupis. Nul ne peut prévoir ce qui l'attend ici. Il a ainsi été retrouvé des serviteurs, des voleurs, ou même de simples visiteurs inconscients, décédés, ou errant en marmonnant des propos incompréhensibles, l'expression hébétée .
A l’approche des solstices ou équinoxes, ou parfois ailleurs, la Galerie change d’emplacement, ou disparaît pour un temps. En certains cas, on dit qu'il vient à la rencontre de quelqu'un pour lui apporter ses présents ambigus. En de telles occasions, on considère qu'il est encore plus dangereux de décliner une telle invitation que de l'accepter.